Les Auteurs du Cercle Littéraire de l'Escarboucle Bleue
 Sur les traces de

Sherlock Holmes

(à Pau)

 

- Vous l’avez écrit ? Personne sur terre en dehors

du Joint ne connaît le secret des farandoles.

Comment avez-vous pu l’écrire ?

- Ce qu’un homme est capable d’inventer, un autre

est capable de le découvrir.

Sherlock Holmes : Les hommes dansants

  

La légende selon W.S.BARING-GOULD

1854

Naissance de Sherlock Holmes.

1855-1858

Premier séjour à Pau de la famille Holmes ;

Le 07 juillet 1855, Siger Holmes embarqua toute sa famille à bord du " Lerdo ", à destination de Bordeaux. De Bordeaux, ils se rendirent à Pau, où ils passèrent l’hiver dans un appartement sur la Grande Place.

Nous ignorons quelles furent les occupations de Siger Holmes durant cet hiver 1855-1856. Mais lui et sa famille étaient des personnages importants, appartenant à la classe aisée. Le change leur étant favorable, il n’éprouva, sur le plan financier, aucune difficulté à louer un appartement sur la Grande Place, et à acquérir sa propre voiture. Ils séjournèrent à Pau jusqu’en mai 1858 ; Sherlock avait alors quatre ans. Puis toute la famille décida de se rendre à Montpellier.

1865-1868

Nous retrouvons le jeune Sherlock quelques années plus tard, il a onze ans.

L’enfant est délicat et de santé précaire, souvent malade, ses parents s’en inquiètent lourdement.

L’hiver de 1867-1868, l’état de santé du jeune homme s’aggrava : il perdait du poids, maigrissait à vue d’œil. Pour remédier à cet état, on l’envoya durant l’été de 1868, consulter à Londres un éminent spécialiste, Sir James Smith.

Celui ci recommandera un changement radical. L’enfant doit être épargné d’une éducation selon les règles en vigueur dans sa classe sociale.

1868-1871

En septembre 1868, la famille Holmes embarque à Plymouth pour la France.

C’est donc aux premiers jours d’octobre qu’ils arrivèrent à Pau, entreprenant le dernier séjour sur le continent que Sherlock Holmes devait faire en compagnie de ses parents.

C’est alors que Sherlock eut la chance d’être initié à deux sports qui devaient lui être fort utiles au cours de sa carrière future. Afin d’endurcir le jeune homme, Siger Holmes se proposa pour lui enseigner lui-même la boxe. Le père fit également entrer le fils dans une salles d’armes les plus célèbres d’Europe, celle de maître Alphonse Bencin.

Ils séjournèrent à Pau jusqu’au printemps 1871 où Siger, Violet et Sherlock Holmes firent leur retour en Angleterre.

William.S.Baring-Gould (1)

 

  

Prospective

Déception.

Malheureusement pour nous autres Béarnais, après avoir passé en revue l’œuvre de Sir Arthur, pas le moindre espoir d’attester ces faits.

Pourtant cela nous aurait bien arrangé de pouvoir prouver les révélations de William.S. Baring-Gould. Vous vous rendez compte, Pau serait la ville de France qui aurait accueilli le plus longtemps notre grand détective.

Ne rêvons pas s’il vous plaît. Avant d’annoncer cette grande nouvelle aux palois, il nous faut des preuves.

Que faire ?

Voyons par quel bout commencer.

Athur Conan Doyle n’a rien écrit sur Pau certes. C’est ce que nous croyons par rapport aux textes qui nous sont connus. Pourtant, il a bien fait traverser les Pyrénées à sa Compagnie Blanche mais hélas, en passant par le pays Basque et non par Pau. Lui-même a croisé au large de la côte aquitaine sur un vapeur du nom de Maruyumba, pour se rendre en Afrique. Malheureusement, on n’en sait pas davantage.

Espoir….

L’homme n’en est pourtant pas à son premier tour de passe-passe, ses absences sont légendaires et ont souvent permis à certains d’entre nous, de passionnantes recherches. Elles ont même donné lieu à des explications aussi diverses que saugrenues. Qu’il s’agisse d’une incohérence entre deux dates, de la blessure du docteur Watson ou bien d’autres détails encore plus subtils.

Donc il semble permis d’entrevoir une faille. Partant de là, nous pouvons légitimement penser que ce cher Conan Doyle, ne pouvait ignorer l’existence de Pau, ne serait-ce que par la renommée qu’elle connut à une certaine époque comme nous le verrons plus tard mais il avait du tout simplement oublié d’en mentionner le nom.

Comment savoir ?

La cité du bon roi Henry IV est prête à reconnaître son enfant à condition que la preuve soit faite.

Un brouillard épais plane au-dessus du Gave et ensevelit la ville dans ce profond mystère. Qui pourrait nous aider à voir clair dans cette purée de pois ?

Pourtant, au premier étage d’un vieil hôtel de style Victorien, en plein centre de la capitale béarnaise, un profil anguleux apparaît à un encadrement de fenêtre. Des yeux gris et perçants semblent traverser ces ténèbres.

Soudain, sa silhouette domine le donjon du château qui veillait jadis au salut des Palois.

Est-ce bien lui ?

Serait-il de retour ?

Mais alors, c’est peut-être possible ?

 

L’enquête

La partie recommence !

- Watson ! pouvez vous attraper le volume concernant la lettre P de mes notes personnelles ?

- Voyons Holmes ! vous n’allez tout de même pas prêter crédit à ces sornettes ? Nous étions venus à Pau pour une autre raison bien plus récréative et vous semblez oublier qu’ici même hier encore vous avez refusé à Lord Jameson(2) votre concours pour une affaire de la plus haute importance. Celle ci pourrait d’ailleurs entraîner une famille honorablement connue dans une situation extrêmement grave.

- Tut Watson, tut ! Cet air si pur et ce paysage extraordinaire ont eu raison des tracasseries d’un quelconque Lord, même si celui ci possède un très bon whisky. Je rejoins d’ailleurs Napoléon(3) qui à la vue des Pyrénées depuis la Place Royale, tomba amoureux de cette ville instantanément. Quant à mes nerfs, rien ne semble leur convenir davantage que ce climat aux vertus tant vantées dans notre cher Londres. Et puis pour ne rien vous cacher, cette énigme m’intéresse tout particulièrement.

Allons Watson ce volume P s’il vous plaît.

L’histoire.

Pau : Histoire, Population, Ressources, .. ,Thermalisme et climat(4), enfin !

1814, les troupes de Wellington débarquent à Pau et découvrent la douceur du climat que l’on allait cesser de vanter.

1820, Le jeune docteur écossais G.W. Lefèvre accompagnant à Pau Lord Selkirk(5) trouva la guérison alors que son patient gravement malade, décédera. G.W.Lefèvre était atteint d’affection pulmonaire et c’est dans la cité paloise qu’il retrouva la santé(6).

De retour en Angleterre, il loua ce climat qui l’avait rétabli et fit écho de la nouvelle dans toute la presse médicale anglaise.

1842,le Dr Alexander Taylor atteint du typhus en Espagne, vint chercher lui aussi la guérison à Pau et rédigea un traité sur ce climat(7). Son livre marqua le lancement de la station d’hiver.

Le grand journal médical anglais The Lancet, demanda à G.W.Lefevre de faire le compte rendu du travail de son jeune confrère. Ce fut l’occasion d’évoquer une fois encore son séjour à Pau. Il affirma dans le même journal, qu'après vingt ans de voyage à travers toute l’Europe, il n’avait jamais vu un spectacle surpassant en beauté celui de la chaîne des Pyrénées depuis la terrasse de la place Royale à Pau.

L’affaire était lancée et d’autres docteurs, spécialistes en tout genre abonderont dans le sens de Taylor. Des publications en France, en Allemagne et surtout en Angleterre sont diffusées. Pau voit déferler une colonie anglaise sur son sol. Très vite, ce sont des résidences qui sont érigées dont le style n’a le plus souvent rien de Béarnais. La communauté anglaise a reconstitué petit à petit un cadre très proche de celui qu’elle avait quitté à la grosse différence prés comme on dira plus tard (8) : " Y avait les Pyrénées ".

1856, nouvelle édition du livre du Dr Taylor. Edition réactualisée. Préface de Lord Manners, Membre du parlement. Ed. W.Parker. Londres

1857, c’est au tour du Dr Francis de publier un ouvrage sur le même sujet, vantant les vertus curatives du climat de Pau : "Charge of climate considered as a remedy ". Londres 1857

1858, le Dr Frederic H.Johnson publie un livre confirmant les affirmations de Taylor.

Les étrangers continuent à affluer dans le Béarn, ils sont deux mille en 1860. Les journaux donnent au début de la saison hivernale, la liste des résidents occasionnels avec une forte majorité d’Anglais, venus " for the season ". Certains repartent mais nombreux sont ceux qui charmés par cet environnement sans égal, laisseront toute ou partie de leur famille à Pau.

Mais si Pau attire les spécialistes de tout poils, cela suscite aussi de vives controverses. Sans loupe ni plâtre de Paris mais éprouvettes en main, instruments les plus divers en bandoulière, la ville voit aussi déferler des docteurs redresseurs de torts : géologues, climatologues, météorologistes, topographes, spécialistes en anatomie, thérapeutes etc.…

1858, la tempête est déclenchée dans le Times ainsi que dans le Médical Times and Gazette. Relevés à l’appui, on invective, on met en doute, on ironise sur les précurseurs de la terre promise. Cette campagne est reprise régulièrement par des personnalités scientifiques.

1864, Thomas More Madden publie à Londres un ouvrage mettant en cause les citations de Taylor. Un débat permanent est ouvert dans le Times.

1865, troisième parution du livre de Taylor(9). Cette nouvelle édition tombe à propos mais loin d’apaiser les esprits, le sujet reste cuisant.

1872, C.Theodore Williams lève les dernières velléités qui laisseraient encore croire aux fameuses qualités thérapeutiques du climat de Pau.

Des quantités d’ouvrages, de publications diverses et d’articles, continueront de paraître durant de nombreuses années encore. Leurs auteurs, qu’ils soient français ou d’outre Manche, ne cesseront d’argumenter à tort ou à raison sur ce sujet.

Pendant ce temps, Pau a profité de cet essor et avec le concours de nombreux étrangers, une société s’est organisée. Cercle anglais, chasse aux renards, golf, attractions internationales, concerts, théâtre de qualité et bien sûr le five o’clock devenu traditionnel donnent à la ville une dimension mondaine et cosmopolite. On peut trouver également toute sorte de publications anglaises, journaux, romans, magazines.

La middle class, la upper class ainsi que les familles fortunées de la région, cohabitent dans une douceur de vivre qui annonce une fin de siècle insouciante.

Chaque courant religieux a son église : Temple Ecossais, Saint Andrew, Iron Church, Holy Trinity Church.

La gentry s’accorde dans cette ville où il est de moins en moins question de climat mais davantage de qualité de vie, de romantisme et de bien être. On vient à Pau pour être vu avant tout et le faire savoir. On dénombrera, huit hôtels de premier ordre, quinze hôtels de second ordre et six pensions de famille.

- Hum ! c’est encourageant et donne à penser que la famille de notre cher loc… ..ataire palois aurait très bien pu faire partie de ces milliers de résidents occasionnels.

Les personnages.

Lefevre G.W. :

Né en 1798, conté de Hertford

Etude en médecine à Edimbourg qu’il termine à Aberdeen en 1819.

Il décède en 1846.

- Voyons la lettre T maintenant, Watson.

Bien, mais nous n’avons pas grand chose sur ce Docteur Taylor.

Taylor Alexander :

Né en 1802, conté d’Aderdeen, Ecosse.

Etudes de médecine à Edimbourg.

1838, ouvre un cabinet médical à Pau et participe à la vie sociale paloise.

Il décède à Londres en 1879.

- Essayons la lettre C s’il vous plaît, ce Conan Doyle n’est pas inintéressant.

Conan Doyle Arthur :

Né le 22 mai 1859 à Edimbourg.

1876,1881, études de médecine à Edimbourg.

1882, ouvre un cabinet médical prés de Portsmouth à Southsea.

1886, écrit le fameux Etude en rouge qu’il publie un an plus tard.

1891, renonce à la médecine après s’être installé comme oculiste à Londres.

Il décède en 1930.

La garbure s’épaissit.

Après cette lecture, Holmes repoussa les gros volumes en bout de table, étira ses longues jambes, tira sur sa pipe, le regard vague sous ses paupières mi-closes. Puis brusquement, il replia ses jambes en tailleur dans son fauteuil.

- Alors, qu’en pensez vous Watson ?

- Je pense que tout cela ne concorde pas beaucoup. Nos trois docteurs ont pu difficilement se croiser et l'écart qui les sépare n’a pas arrangé les choses.

- Bien Watson, toujours en progrès. En effet, hormis des études communes à Edimbourg avec quand même quelques soixante et une années d’intervalle, rien ne semble les réunir. D’autre part, la grande période médiatique de la station thermale paloise, s’étale de 1850 à 1876. Après ces années, la ville se transforme en paradis touristique fréquenté davantage pour son cadre de vie que pour son climat.

A cette époque là, le jeune Conan Doyle commence à peine ses études de médecine.

Quand il écrit son Etude en rouge, il ne peut ignorer bien sûr l’existence de Pau mais certainement pas pour ses vertus curatives car d’autres villes l’ont détrônée. Plus tard, quand sa première femme atteinte de tuberculose, doit rechercher un climat plus propice à la guérison, c’est vers la Suisse que les Doyle s’orienteront.

- Décidément Holmes vous clarifiez les éléments les plus troublés. Mais alors, qui a bien pu ?

D’un seul coup Sherlock Holmes se détendit tel un ressort.

- Watson ! vite, la lettre B.

- Baring-Gould ?

- Pas de supposition Watson, vous savez bien que l’esprit est influencé par la parole et qu’avant d’affirmer il faut confirmer.

Il y a de la farce dans la poule au pot.

- La thèse de William S. Baring-Gould semble solidement étayée. Les séjours à Pau de notre illustre client s’étalent de 1855 à 1871. La cité paloise vit ses grandes heures de gloire curative. Elle est recommandée par tous les bons docteurs britanniques et semble la plus indiquée pour remettre sur pied un adolescent fragile. D’autre part, une famille anglaise de cette époque pouvait séjourner à Pau tout en conservant ses habitudes, sa religion, ses loisirs et sa classe sociale.

Qu’en pensez vous Watson ?

- Effectivement cela semble probable mais j’ai le sentiment qu’il manque un élément.

- Enfin Watson, tout est sous vos yeux, vous regardez mais vous n’observez pas, tout est sur la même page.

Parfois une coïncidence est préférable à de mauvais indices et dans ce cas là, cela nous arrangerait bien.

Regardez au dessous, il y a un autre Baring-Gould !

 

Baring-Gould Sabine :

1834-1926

Homme de lettre et romancier anglais, auteur d’environ 150 ouvrages. Révérend, il a beaucoup écrit sur les sujets religieux. Il publia aussi quelques très bons romans, s’intéressa au folklore, aux fantômes, à César et Napoléon. Il passa plusieurs années à Pau où il ne manqua pas de se faire remarquer. Archéologue à ses heures, il fut l’auteur d’articles sur la découverte de mosaïques qu’il déterra lui-même au bord du Neez entre Pau et Jurançon. Il publia un livre sur la région avec un important chapitre sur Pau intitulé, " Situation, climat and stillness of the air(10) ".

- Holmes, vous voulez dire que William.S.Baring-Gould, attiré par l’homonymie de son prédécesseur anglais Sabine Baring-Gould, aurait été influencé par sa lecture (11) ?

- Vous connaissez mes principes Watson,  " Une goutte d’eau peut conduire à un océan ". Mais dites-moi, c’est bien le même révérend Baring Gould dont parle Arthur Conan Doyle dans son livre : " Les fées sont parmi nous(12) " ?

- En effet Holmes c’est bien de lui qu’il s’agit.

Watson se leva en se grattant la tête, il s’approcha de la fenêtre, il constata que le brouillard ne s’était toujours pas levé.

- C’est incroyable Holmes, vous venez de boucler la boucle sans bouger de votre fauteuil.

- Tout cela n’était qu’un exercice d’esprit Watson mais la véritable enquête commence maintenant.

Le lendemain matin, Watson prit place à la table du salon pour y prendre son petit déjeuner. Holmes l’avait précédé. Avant de sortir, comme à son habitude, il avait laissé plusieurs journaux éparpillés. Soudain, une page de l’Indépendant(13) attira le regard de Watson. Une annonce encadrée au crayon mentionnait :

URGENT :Toute personne possédant des informations sur les relations entre Pau,A.Conan Doyle et W.S.Baring Gould,peut s'adresser à : François Pardeilhan,Chemin du Bedat 64160 Saint-Castin. Tel..05.59.33.60.23

 24.04.99

 Notes

1-William S.Baring-Gould, auteur d’une étude très complète sur la carrière de Sherlock Holmes, intitulée : " Moi, Sherlock Holmes ". Ce livre considéré par certains comme la bible Holmésienne, retrace la genèse du grand détective et révèle son passage à Pau. Ed. Encrage 1993.

2-La famille Jameson, connue aujourd’hui encore pour son fameux breuvage, séjourna à Pau.

3-C’est Napoléon Bonaparte bien entendu qui obligea les palois à ouvrir la Place Royale, devenue Place Bonaparte pour un temps, sur ce fantastique panorama des Pyrénées.

4-Ces éléments doivent principalement à l’incontournable ouvrage de Pierre Tucoo-Chala : 

" Pau ville Anglaise " Ed. Ste Nouvelle d’Edition Régionales et de Diffusion 1979.

5-Lord Selkirk fut l’un des fondateurs du Canada central britannique. Il était atteint de tuberculose quand il arriva à Pau.

6-Ses carnets de route furent publiés à Londres en 1843.

7-Le titre est déjà un roman : " De l’influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies, contenant des notices descriptives sur la géologie, la botanique, l’histoire naturelle, les exercices des montagnes, les antiquités locales et leurs principaux établissements thermaux ".

8-L’auteur de ce refrain est un fumeur de pipe lui aussi, qui faute de violon prit la guitare.

9- Ed. W.Parker Londres. Traduction :Pardeilhan/Mezin (coïncidence ?).

10-" A book of the Pyrenees " London Methuen 1907

11-Si l’on en croit Laurie R. King dans la postface de son roman : " The Moor ", le révérend Sabine Baring-Gould serait le grand-père de William Stuart.

12-Ed. J.C.Lattès 1997

13-L’Indépendant était l’un des deux journaux de la région avec le Mémorial des Pyrénées.

 

Anecdotes Holmésiennes

Pierre Henri Cami est né à Pau le 20 juin 1886 au 23 rue des Cordeliers. Il est l’auteur du " Petit corbillard ", du " Jugement dernier " mais surtout des " Aventures de Loufok-Holmès "

 

FRANCOIS PARDEILHAN